Ceux Qui Bravent les Aigles
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 Waterloo 2011

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AuteurMessage
Marc La Bréole
3rd East Kent Buffs
Marc La Bréole


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MessageSujet: Waterloo 2011   Waterloo 2011 Icon_minitimeLun 20 Juin - 17:48

Pour ma part, voici mon petit rapport de cette édition 2011 :

Arrivé en fin d’après-midi de vendredi avec Joran le Brunswickois (qui était bien sage dans la voiture, je vous l’assure) et pris contact avec les Buffs britanniques qui avaient gentiment réservé une place pour ma tente d’escouade. A ce moment, Le Barde arrive sur place et nous avons ensemble installés la tente, garés les voitures et puis changés. Je vous passe les grandes lignes concernant les retrouvailles avec divers amis et connaissances et surtout la rencontre avec le 92nd Highlanders francophone. Par contre (et cela sera un thème récurant pendant tout le weekend), plusieurs personnes sont venus me dire comment ils ont adorés La Boissiére-Ecole chez la troupe allié et comment ils regrettaient que la sortie soit annulée mais en promettant de venir servir à Mondrepuis.

Le lendemain, après l’arrivée de Lenormand, nous nous rendons comme d’habitude avec les Buffs britanniques et rejoignons la « B » Division, mais les choses se présentaient assez mal lorsque je me suis rendu compte que nous étions mise en serre-file sans pour autant nous avoir attribués un rôle. Pendant l’entraînement, je me suis rendu à l’évidence que le bataillon avait fait un gros pas de cinq années en arrière en termes de manœuvres ! La frustration et l’énervement grandissait en moi chaque minute…guides sur la droite et la gauche en même temps, couleurs sur le flanc du bataillon, caporaux dans la ligne qui faisaient office de chef de peloton, compagnie légère installé en plein centre de la ligne, etc…C’est pendant cette entrainement matinale que je me suis rendu compte que la « A » Division (avec la « Brigade Professionnelle » en son sein) formé des carrés mobiles, déployés les guides à leurs places, utilisant la baïonnette, me donné envie.

Après le retour de l’entrainement matinale et la cérémonie aux morts, je vais voir le commandant des Buffs britanniques et en apprenant que lui aussi en avait marre de ce recule en terme de manœuvre, pris l’occasion de lui demander sa bénédiction pour demander un transfère à la « A » Division en lui signalant que nous n’étions que 3 gars que la « B » avait oubliée dans sa serre-file. Il voulait me suivre mais, ayant 1/5 des effectifs de la « B » sous son commandement, se contenta de me donner son autorisation et de me demander à passer le message à la « A » que les Buffs britanniques allaient demander leur adhésion chez eux dés la fin de l’événement.

En arrivant chez la « A », je me suis rendu chez le chef de bataillon (qui était en faite l’officier du 33rd) pour lui demander notre mutation dans son bataillon. Suspicieux de me voir, il convoqua son sergent, un ancien vétéran de La Boissiére-Ecole pour lui demander si mon unité avait le niveau pour les rejoindre. Le sergent a soutenu ma candidature, citant entre autre la Charte d’Histoire-Vivante ainsi que son expérience dans la colonne alliée à La Boissiére. La candidature furent alors retenue sous certaines conditions : 1) que je porte l’uniforme de sergent (j’étais jusqu’à ce point en uniforme d’Adjudant), 2) que nous prouvons notre niveau lors de l’entrainement de l’après-midi et 3) que Le Barde et Alex soit aussi bien équipé que possible. Sur ce dernier point, il avait un léger souci car Alex littéralement explosé tous les habits que je tenté en vain de lui faire rentrer dedans. C’est avec soulagement que cela n’a pas pénalisé notre inclusion car au sein de ce bataillon, il-y-a une unité suédoise en gris donc ils nous ont simplement déplacé dans une autre section à côté de cette unité afin que Alex puisse mettre une capote.

Après la pause midi (ou nous avons eu une visite de Suffren et Thierry avec beaucoup de rires), nous nous sommes présentés pour l’exercice comme convenu pour ensuite enchainer les conversions en avant, en arrière, le déploiement en ligne par le flanc dans toutes les directions, la formation du carré mobile et immobile, la formation de la colonne serrée et ouvertes, les feux de peloton, de sub-division et de section mais à la fin de l’exercice, le commandant m’informa que nous avons étés au niveau demandés et qu’il serait heureux de nous avoir dans son bataillon. Nous recevons notre désignation officielle pour le weekend : « 2nd Sub-Division, 3rd Section » avec le 68th Durham Light Infantry.

L’heure du rassemblement pour la bataille est arrivée et la « A » s’enfonce dans les bois pour attendre (très longtemps d’ailleurs) l’arrivée de l’ennemi. Enfin, un engagement avec l’ennemi se présent et quelques fusillades se dégagent avant qu’un contact arrête tout, bien que toute l’armée britannique soit en ligne de bataille dans les bois, quelques tirailleurs nous chargent…Après que nos assaillants aient compris que nous ne jouerions pas à ce jeu-là, certains se replieront alors que d’autres iront chercher des partenaires plus accommodant à leurs goûts mais pour la « A », il est l’heure de faire rupture sur le champ de bataille.

Nous sortons derrière notre ligne d’artillerie en marche de flanc, et nous nous dirigeons tranquillement pour prendre position sur l’extrême gauche du dispositif allié mais il-y-a comme un léger problème qui apparait : Je reconnais le 2e bataillon français marchant en colonne de peloton mais loin des lignes françaises et droit dans un coin derrière la ligne de l’artillerie coalisée. Bon, cela est sans doute une erreur de communication entre la troupe et l’état-major mais faut faire avec donc la « A » se déploie en ligne, tirs quelques salves et Sans-Souci (sans doute heureux que nous lui avions fourni l’excuse pour se sortir de là) fait remplir ses troupes rapidement et nous prenons tranquillement notre place dans la ligne en attendant que les « B », « C » et « D » se mettent placent. J’ai pris l’occasion de cette pause momentané pour mieux observer l’ennemi devant nous et, à ma grande (et heureuse) surprise, il disposait plus ou moins du même nombre de fantassins que notre armée, disposés en trois bataillons facilement identifiable et manœuvrant assez bien. Je me suis permis un petit sourire en pensant qu’il aurait fallu quand même attendre si longtemps pour en arriver là et un autre en pensant le chemin qui restait encore à faire pour que cela soit la norme. Par contre, ma bonne humeur était rapidement diminué lorsque j’ai vu que nous étions encore une fois en terrible sous effectif de cavalerie (10 y inclus les chevaux de Sa Grace et l’EM) contre tout un océan de cavalerie française et aussi par des officiers de l’état-major français accessoirement, comme si ils voulaient pousser encore plus leur très large supériorité.

Tout le monde étant en place, nous formons un carré pour recevoir une vague de cavaliers qui nous tourne autour comme si nous étions dans le Far Ouest en essayant de taper nos baïonnettes et espontons malgré nos réticences verbaux et puis s’en va…Parfait, nous allons passer à autre chose donc nous nous redéployons en ligne pour…à non, voila une autre vague de cavaliers qui arrivent. Bon, allez, on reforme le carré, ils sont un peu nombreux alors il est normale qu’ils ne se lancent pas tous à la fois et on subi à nouveau la tournée des indiens, les altercations verbales, etc. avant qu’ils se retirent. Allez, c’est bon maintenant, nous allons pouvoir passer à autre chose et on se prépare pour…Ah ! Attendez ! Voila encore des cavaliers qui arrivent. Bon, je suppose que c’est les retardataires donc soyons patient allez en carré, encore les indiens qui nous tournent autour et qui cherchent à faire des dents à nos armes blanches et puis ils partent. Allez, c’est bon maintenant ! On y va pour autre chose…Mince ! Encore des cavalos ?!....Je vous laisse imaginer le reste mais après un moment, fini les carrés et on avance en ligne et combat en ligne qu’importe la présence ou pas de cavaliers.

Après quelques échanges de feu, nous apercevrons le 2e bataillon qui monte en colonne pour rompre notre ligne. Ils avancent doucement mais surement et ils n’ont pas la « A » comme cible mais se dirige sur la « B », qui est venu nous épauler sur notre gauche. Les salves livrées par cette dernière de front et les nôtres livrées sur le flanc de cette colonne française, les fait douter…c’est ainsi que les hussards néerlandais surgissent de je ne sais d’où et foncent sur l’ennemi qui doute plus que l’engagement tourne à son désavantage et prend la fuite (très beau passage qui était terriblement réaliste). Les néerlandais enfoncent leur attaque et reviennent ensuite vers nos lignes mais c’est alors que nous apercevons quelque chose entre les mains d’un de ces hommes de Van Boorel, la fumée nous le cache momentanément mais après, une étincelle dorée nous éblouit quand l’homme lever son bras au-dessus de la tête, révélant la prise d’une aigle qui furent accompagné par un rugissement d’approbation de la part de l’armée. Le précieux trophée sera remis à Sa Grace derrière les lignes et, en tant que scénette, c’était assez bien réussi par tout le monde.
Le reste de la bataille s’est déroulé ordinairement et j’ai eu la « chance » de pouvoir piquer quelques vielles moustaches ici et là avant de regagner le campement. Etant quelque peu fatigué de la journée (et sans doute pour payer mes pêches de la nuit dernière), je n’ai pas fais long feu le soir donc j’ai pu regagner ma paillasse pour rejoindre le royaume de Morphius vers 21h seulement.

Dimanche arrive et le réveil fut quelque peu difficile, les navettes un peu étroites et l’odeur des vêtements humide de pluie et de sueur omniprésents. Après notre arrivé à Plancenoit, on se dirige tranquillement vers un grand champ pour se déployer et puis, vous l’avez devinez, attendre pour l’ennemi d’avoir la gentillesse de nous rejoindre pour commencer le bal. Le début des hostilités arrivent et nous nous avançons pour affronter nos adversaires lorsque une vague de cavaliers nous obligent de former un carré et puis tourne autour comme si nous étions dans le Far Ouest en essayant de taper nos baïonnettes et espontons malgré nos réticences verbaux et puis s’en va…Parfait, nous allons passer à autre chose donc nous nous redéployons en ligne pour…à non, voila une autre vague de cavaliers qui arrivent. Bon, allez, on reforme le carré, ils sont un peu nombreux alors il est normale qu’ils ne se lancent pas tous à la fois et on subi à nouveau la tournée des indiens, les altercations verbales, etc. avant qu’ils se retirent. Allez, c’est bon maintenant, nous allons pouvoir passer à autre chose et on se prépare pour…Ah ! Attendez ! Voila encore des cavaliers qui arrivent. Bon, je suppose que c’est les retardataires donc soyons patient allez en carré, encore les indiens qui nous tournent autour et qui cherchent à faire des dents à nos armes blanches et puis ils partent. Allez, c’est bon maintenant ! On y va pour autre chose…Mince ! Encore des cavalos ?!....Attendez un instant….MAIS CE N’EST PAS COMME UNE LEGERE SENSATION DE DEJA-VU TOUT CA ? Bon, faut dire que la « A » à réglée le problème en faisant feu sur toute cavalerie qui s’approchait de moins de 2m, ce qui avait tendance à faire assez peur aux chevaux pour qu’ils ne reviennent plus ainsi atteignant le but recherché mais je ne puisse m’empêcher de penser que cette pratique était quelque peu dangereuse pour tous.

Après tout cela, de retour au campement, descendre la tente et se changer à la vitesse rang « V » et puis passage pour déposer deux petites bricoles aux camarades sur le campement français avant de déposer Joran chez lui et rentrer à Paris pour me prendre une douche, manger un bout, ranger le matos, laver les vêtements et les étendre et puis dodo !
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Marc La Bréole
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MessageSujet: Re: Waterloo 2011   Waterloo 2011 Icon_minitimeMer 22 Juin - 13:40

Waterloo 2011 Pictur10
La "A" Division en route pour le champ de bataille.

Waterloo 2011 Pictur11
Fidéle à son post, le sergent Middleton couvre un officier des Coldstream Guards

Waterloo 2011 Pictur12
Private Norman, couvert par private Barber, des French Buffs.
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